Il secoue la galaxie pop rock. YUNGBLUD, le jeune surdoué britannique, vient de livrer un deuxième album tendance punky, plein de malices et homogène. À savourer.
[dropcap]Il [/dropcap]déborde d’énergie. Il prend la lumière. Le musicien britannique YUNGBLUD (23 ans) vient de livrer son deuxième album pop rock, tendance punky. Un opus excellent et plein de diversité créative : les 13 morceaux singuliers enchaînent les surprises. Compositions mélodiques tantôt hardies, tantôt harmonieuses, à la limite du symphonique (love song, the freak show). L’ensemble forme un album homogène, à l’heure où le streaming généralise les morceaux disparates.
YUNGBLUD – cotton candy (Official Video)
Quel doué ce Dominic Harison (son nom de naissance). En plus d’être auteur compositeur interprète, il est multi instrumentiste (guitare, piano, batterie). Cerise sur le gâteau, il possède une vraie voix – agile, un chouia métallique, dotée d’un léger grain, au registre étendu.
Parfois artiste engagé, parfois bouffon lubrique
Parfois artiste engagé, parfois cabot hyperactif, parfois bouffon lubrique dans les clips, YUNGBLUD souhaite laisser cohabiter ses propres facettes.« Avec ma chanson Weird, j’explique que c’est normal de se sentir comme si on était 12 personnes différentes à la fois, raconte-t-il. On n’a pas besoin d’être cohérent dans notre façon de penser, d’apparaître ou de se comporter. C’est normal d’être plein de contradictions ! »
Ce côté kaléidoscopique est soutenu par une production riche, distinctive, truffée de petits ornements sonores inédits sur quasiment tous les morceaux (à vous de les découvrir !). Un seul featuring (très bon) figure dans l’album. Dans acting like that, YUNGBLUD délègue sa fureur à son pote américain Machine Gun Kelly (30 ans), ancien rappeur devenu rockeur talentueux. Ils forment la paire.


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