Degree, jeune musicien de Nantes, vous attrape avec sa musique et sa voix habitée. Son nouveau single démontre l’originalité et la richesse de son univers electro folk. C’est l’une des bonnes surprises des sorties de vendredi.
Une musique atmosphérique et envoûtante. Une voix toute en sensibilité. Ce jeune nantais de 20 ans a du talent. Silence, son dernier single sorti vendredi, met en avant son projet electro folk unique. Il compose et interprète tout, seul aux « machines » digitales et à la guitare.
Degree a mis plusieurs années pour élaborer dans sa chambre cette fusion musicale qui fait mouche. Il mixe instrument et numérique, mélancolie et optimisme. Dans un ensemble mélodique très sûr.
Il a déjà enchaîné plusieurs scènes réputées
Degree, de son vrai nom Grégoire Dugast, a fait salle comble au Printemps de Bourges 2018. Il a été lauréat du prix Nouvelles Scènes Music Machines 2018 Nantes des Inrocks. Il s’est produit au Fnac Live Paris en juillet 2018 sur le parvis de l’Hôtel de Ville. Le jeune homme démarre, habité, sur les chapeaux de roue. Mais il garde la tête froide.
Silence est son deuxième single disponible. Il a également participé au single I Got One avec le fameux duo AllttA des rappeurs et producteurs 20syl et Mr J. Medeiros.
Silence, Degree, 2019
Degree en Live,Session 2018
Under the Same Flag, Degree, 2018 (Live Session)
Under the Same Flag, Degree, 2018
Interview sur francetvinfo.fr (extrait)
Supersonikk
Peu de gens vous connaissent pour le moment. Comment vous présenteriez-vous en quelques mots ?
Degree est un projet folk et électro qui s’appuie sur des sons à la fois synthétiques et organiques, un son assez sombre avec des batteries qui poussent à la danse, et toujours une touche de mélancolie.
Comment vous est venue cette idée de mélanger le folk et l’électro, d’unir une guitare sèche à des synthés et des machines ?
J’ai commencé à composer avec une guitare, ensuite je me suis tourné vers le piano, ça restait très acoustique. Mais j’écoutais aussi beaucoup d’électro et quand j’ai pu acquérir un ordinateur, là directement je me suis mis à faire des structures qui allaient marier mes compositions très sèches avec cette basse très électro. Et le mariage des deux s’est fait de fil en aiguille. je ne me suis pas dit que j’allais faire de l’électro avec de la folk ou de la folk avec de l’électro, ce sont des sonorités qui me correspondent et que je veux garder.
Quelles sont vos principales influences ?
Mes influences majeures sont Leonard Cohen ou David Bowie mais aussi des artistes plus jeunes, de ma génération, des gens comme Jack Garratt ou Woodkid qui ont les mêmes références que moi mais aussi leur propre univers.
Vous êtes encore dans la période de tous les premiers. Premier concert, premier festival, premières interviews… Comment vivez-vous tout ça ?
Je le vis bien. Certes je ne suis pas encore très à l’aise, je découvre le milieu mais ça fait vraiment plaisir de se dire qu’il y a de l’intérêt pour le projet et que ce que je faisais hier tout seul dans ma chambre, à parfois agacer mes parents, peut aujourd’hui intéresser les gens.
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