Le groupe de rock londonien est (enfin) revenu après un silence de 10 ans. Leurs nouveaux titres, et leur concert au Bataclan, enflamment les fans de brit pop.
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Razorlight est de retour. Après 10 années de silence, qui avaient un peu fait peur aux fans. Ah que c’est bon de retrouver ces gars de Londres !
Quelques mois après la sortie d’Olympus Sleeping, leur quatrième album tant attendu, Razorlight a enchaîné avec une tournée. Le premier concert s’est tenu à Paris, au Bataclan, le 2 février dernier.
Ce show ressemblait à des retrouvailles entre amis, où rien n’a changé. Le groupe formé en 2002 n’a pas perdu une once de son énergie passée. Ni de la tonalité qui fait sa singularité. Du rock anglais comme on l’aime. Vigoureux. Mélodique. Tantôt rugueux, tantôt sensible. Parfois incendiaire.
Un rock tour à tour sautillant, syncopé, parfois noisy
Razorlight a interprété sur scène une grande partie de son répertoire. Les tout derniers morceaux bien sûr (Olympus Sleeping, Sorry?, Japanrock…) mais aussi ceux qui ont fait leur succès comme In The Morning et, en final, l’éternel America.
Un rock tour à tour sautillant, syncopé, parfois noisy. On n’est pas loin de Green Day, leur « pendant » américain. Mais Razorlight comme Richard Ashcroft et d’autres possèdent une touche en plus… la brit pop !

Johnny Borrell : leader, chanteur et guitariste d’exception
Au sein de Razorlight, Johnny Borrell (38 ans), chanteur et guitariste, est vraiment le boss. Quelle voix ! Puissante. Mélodieuse. Capable d’entamer une chanson a capela, sans aucune fausseté. Une voix un chouia déchirée parfois. Le personnage ne cache pas sa sensibilité, voire sa fragilité.
Johnny Borrell assure le show. Il se déplace avec une fluidité de félin de part et d’autre de la scène. Un lutin rock, une sauterelle pop. Remuant, agile, fluide. Perché en une seconde en équilibre sur un haut-parleur de retour sur la scène.

Une panne de guitare gérée à la cool
Même lorsque sa guitare tombe en panne, Johnny Borrell ne se démonte pas et continue le morceau, soutenu par son guitariste rythmique. Le technicien ne parvient toujours pas à réparer les branchements ? Borrell continue de chanter, compréhensif, et veille à laisser de la place au technicien, un peu désespéré !

La bonne entente entre les musiciens se perçoit. Seul regret : Johnny Borrell ne les a pas présentés. On aurait bien aimé entendre chacun se fendre d’un petit solo. On aurait aussi aimé savoir qui est cette femme discrète, au clavier, chant et tambourin, un peu cachée au fond de la scène. Elle ne figure sur aucun des 4 clips que le groupe a dévoilés fin 2018 (ci-dessous).
Belle entente aussi avec le public. Johnny Borrell a interpellé les spectateurs plusieurs fois, très à l’aise. Une bonne partie d’entre eux (la jeune communauté britannique de Paris ?) a su lui répondre et chanter des chansons par cœur, dès que Johnny Borrell leur tendait le micro. Le leader du groupe parle un peu le français et cherche à progresser, avec l’aide du public. Une personnalité attachante. C’est sûr, c’est lui le boss !
Olympus Sleeping (Single), Razorlight, 2018
Sorry?, Razorlight, 2018
Japanrock, Razorlight, 2018
Got To Let The Good Times Back Into Your Life
Olympus Sleeping (Album), Razorlight, 2018
Bio Wikipedia (extrait)
Razorlight est un groupe de rock britannique, originaire de Londres, en Angleterre. Il est formé en 2002 autour de Johnny Borrell, qui fut auparavant « conseiller » et parfois bassiste des Libertines.
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